Et caetera, Maternité

Mon premier trimestre de grossesse

27 novembre 2017
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Crédit photos : MönA

J’ai un peu hésité avant de me lancer dans un article « grossesse » car je pense que nous vivons notre grossesse chacune à notre façon. Pour ma part, les 5 premiers mois ont été très compliqués à vivre, devant lutter contre l’image de la femme enceinte épanouie que la Société nous renvoie perpétuellement.

J’atteins aujourd’hui 6 mois de grossesse, et j’ai le sentiment d’avoir désormais le recul nécessaire pour vous raconter mon histoire. Cette histoire n’appartient qu’à moi, mais peut-être permettra t-elle à certaines d’entre vous de trouver quelques réponses et de se sentir moins seules …

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∇ Les symptômes

Les symptômes de grossesse sont véritablement un grand sujet d’interrogation ou de conversation lorsque l’on découvre ou annonce sa grossesse. Que celle qui un jour ne s’est pas imaginée enceinte parce que sa poitrine était plus sensible me jette la première pierre !

Et pourtant, la nature en décide parfois autrement … Souffrant d’un syndrome prémenstruel très handicapant, j’ai souvent imaginé que je souffrirais de mille maux enceinte. En réalité, les deux seuls symptômes dont j’ai « souffert » sont les tiraillements dans le bas-ventre, et la fatigue. Pour autant, ces maux ne m’ont pas alertée dans la mesure où chez moi ils sont annonciateurs du début d’un nouveau cycle, démarrant dès le lendemain de l’ovulation. C’est donc tout naturellement que j’ai patiemment attendu mes règles (souvent irrégulières) … Mais avant de faire un test, j’ai d’abord cherché sur internet la liste des symptômes de grossesse les plus fréquents dont voici un petit récapitulatif :

  • poitrine sensible ou gonflée
  • mamelons foncés
  • nausées
  • saignements
  • constipation
  • fatigue extrême

Evidemment, à part la fatigue que j’imputais à un rythme professionnel intense, je n’ai été concernée par aucun de ces maux. Quant aux tiraillements dans le bas-ventre, ils ne sont que très rarement mentionnés dans les manuels, j’étais donc persuadée de ne pas être enceinte.

La suite vous la connaissez, j’ai fini par faire un test qui s’est révélé positif, et ce depuis près de 2 mois !

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∇ Les angoisses

Passée la surprise, puis l’euphorie du début, j’ai très vite été gagnée par une angoisse profonde et très compliquée à gérer : celle de la fausse couche. J’enviais l’insouciance de ces femmes qui crient leur bonheur dès qu’elles apprennent qu’elles portent un enfant.  Evidemment, l’absence totale de symptômes a contribué à cet état nerveux, mais pas seulement. J’avais déjà vécu une fausse couche il y a très longtemps à une époque où nous ne souhaitions pas d’enfant. Malgré cela, cet épisode était resté gravé dans ma mémoire comme un souvenir douloureux. Le soutien et l’optimisme de mon amoureux se sont alors révélés d’un grand secours, et davantage encore par la suite lorsque nous avons dû traverser une phase très difficile de ma grossesse.

Ainsi, je suis arrivée toute chancelante à l’échographie des 2 mois et demi, et je suis repartie les les yeux pleins de larmes de bonheur et de soulagement. Malheureusement cet état de grâce n’a duré que 3 semaines, mais j’y reviendrai ultérieurement.

Dans l’intervalle, nous avons célébré la nouvelle avec nos proches et je me souviendrai longtemps de ces moments de bonheur intense qui ont éclipsé mon profond et irrationnel sentiment de solitude.

NB : Si vous passez par là et que vous êtes enceinte où que vous envisagez de l’être, il est possible que mon article ait une résonnance anxiogène. J’en suis navrée par avance, et je ne saurais trop vous rappeler que chaque grossesse est unique, tout simplement parce que chaque femme l’est aussi. Désormais arrivée à 6 mois de grossesse, je me sens parfaitement épanouie et je vous souhaite de l’être dès le départ !

 

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